samedi 4 novembre 2006

Salva A Ti Mo


 

Le plafond de mon âme est si bas
Que sur lui vous fouleriez vos pas.
D’une création à une incarnation
J’entrouvre un sourire de dérision.

Les mots de ma tristesse sont si hauts
Que sur eux vous brûleriez l’anneau.
D’une amitié à de l’amour
Je ne prends aucun détour.

Le spectre de mon œil est si petit
Que sur lui vous perdriez l’infini.
D’un mot à une phrase prise
J’ébats toute ma méprise.

Le cœur de ma douleur est si flagrant
Que sur lui votre main est de ciment.
D’un pot de fer à de la terre
Je ne vais pas aller en guerre

Le courage de ma force est si absent
Que sur lui vos présages ne sont qu'ambivalents.
D’une imposture à un mirage
Je n’y vois donc aucun message.

Le ciel de mon regard est si bleu
Que sur lui vous pourriez être deux.
D’une couleur à une autre
Je peine comme un apôtre.

Le souffle de ma parole est si grave
Que sur lui vous ne seriez qu’épave.
D’un courant à de l’air
Je ne vois que triste à faire.

Le temps de ma vie est si perdu
Que vous ne sauriez être au dessus.
De vous à moi entre aperçues
Je n’en avais rien su….

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