vendredi 8 août 2008

Le souffle de l’écriture



J’ai cliqué sur un point inconnu
Deux trois dix mille cents fois
A ne plus savoir tout ce que j’ai lu
J’ai dévalé des lignes noires et dures
Avalé des lectures en multiple d’ambigus
De la folie rassurante
Au sang jaillissant de l’impure

J’ai saisi une si belle âme nue
Offrante offerte
Soufferte souffrante
S’offrant alerte absente
Bafouillée d’ordures
Illuminée d’or pur

J’ai eu si peur de retrouver
Ces deux mains au cou
Ce jaillissement de souffrance
Pour exploser la source
Jusqu’à mourir tout le passé


Je mange mes amours aussi
Par la racine par tous les bouts à vivre
Mes respirations sont rouges au coeur
J’ai des cendres et des envies de bûcher
Pourtant je suis douce à vivre
Le jour quand tout est clair d’aimer

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