dimanche 20 septembre 2009

Mon coeur se balançait.




Je ne savais plus l’escarpe,
ni mettre un titre sur une lumière,
mon coeur se balançait à la ficelle de l’endroit.
Sur la mer d’ocres en prise noire de funicule,
à la verticale d’une femme mue en écailles,
mon coeur se balançait.
La belle de moi,
noyée à la poussière chaude des étoiles,
la belle,
au riche sable blanc de mes pauvres marnes,
la belle,
de mes mots morts à l’agonie de l’orage,
la belle,
m’enivrait folle à la suite de son image.
J’écrivais des lettres rousses formées de l’amour,
celles du soleil sourd étreignant le bleu du jour,
tous ces paysages lus sur les lignes de son visage
auxquelles mon coeur lourd de ses ailes se balançait.
Saignant de la mer le pourpre
qui va roulant de la source à l’océan,
j’écrivais étonnant,
mon coeur se balançait.
  
Ne suivait plus que son image.
Les négations s’alignaient sans suite sur le ciel noir,
l’énarthrose des nuages s’adonnait au grand miroir.
Moi je n’avais plus le courage
de n’attendre plus jamais l’heure qui sonne.
Je prenais son visage coupé au vif rouge de ses baisers
et aux rectangles clos je nouais toutes les boucles.

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