mercredi 26 mai 2010

***


une page blanche pour dire
la pluie
l’enjambement du silence
la folie passée
le mur du doute traversé
la nuit peut être si déchirée
mais le matin est là
la terre desséchée se fonce brune et profonde
les fleurs survivantes
sourient de leurs couleurs vives à l’été
qui va venir
puisque je ne tremble plus
pourtant mon cœur bat tout aussi vite
je poursuis les yeux grands ouverts
ce besoin d’une page blanche pour dire
assise de nouveau à mon bureau
le ciel pleurant toutes ces larmes
qui ne sont jamais venues
la cuirasse se reforme
plus souple
plus près de mon corps
plus simple à ôter aussi
je me sens bien
je respire les heures à venir
les jours au jour le jour
avec au fond de moi le bleu de la mer
qui me porte à l’horizon…de ton sourire

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