J’ai retrouvé au fil du hasard qui relie les mots, celle
avec qui je jouais aux généraux, pas vraiment à la guerre, nous n’étions que
des hommes avec des cartes imaginaires. Notre bureau : une pièce loin de
nos petits frères. Les cigarettes de son père : d’énormes cigares dans nos
bouches. Si je m’en souviens encore : c’est que ce grand homme aux verres fumés
comme surgi d’un laboratoire de mathématiques appliquées, au visage tout
chiffonné et hérissé de poils, nous avait surprises…Mais dans notre jeu il n’y
avait ni briquet, ni allumettes, alors il a pris ce qu’il venait prendre,
refermant la porte derrière lui.
De mon côté je n'ai retrouvé celle avec qui j'échangeais le premier baiser, en revanche l'héroïne de mes polars porte son nom...
RépondreSupprimer...et bien lisant votre commentaire, j'avoue que ce prénom a beaucoup hanté mes chansons...
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