samedi 14 septembre 2013

AB

J’ai retrouvé au fil du hasard qui relie les mots, celle avec qui je jouais aux généraux, pas vraiment à la guerre, nous n’étions que des hommes avec des cartes imaginaires. Notre bureau : une pièce loin de nos petits frères. Les cigarettes de son père : d’énormes cigares dans nos bouches. Si je m’en souviens encore : c’est que ce grand homme aux verres fumés comme surgi d’un laboratoire de mathématiques appliquées, au visage tout chiffonné et hérissé de poils, nous avait surprises…Mais dans notre jeu il n’y avait ni briquet, ni allumettes, alors il a pris ce qu’il venait prendre, refermant la porte derrière lui.

3 commentaires:

  1. De mon côté je n'ai retrouvé celle avec qui j'échangeais le premier baiser, en revanche l'héroïne de mes polars porte son nom...

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    1. ...et bien lisant votre commentaire, j'avoue que ce prénom a beaucoup hanté mes chansons...

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