mercredi 4 avril 2007

(1) soulevant la promesse

 

Soulevant la promesse à la hauteur
Face à face sans distance
Te dire l’abondance
Des mots dans mon cœur
Les lèvres closes sur ma souffrance
Inspirant l’allégresse au bonheur

La nuit quand j’ai peur
J’écris le fond de ma douleur
Je puise épuisant ma rancœur
Aux sombres bagages de l’absence
Je cerne l’œil de l’insouciance
A l’ombre d’un rêve sans connaissance

Je perds de toi toute la profondeur
Le mal au ventre de la torpeur
Que tu ne te noies dans les vapeurs
D’un lendemain sans souvenance
Seule à savoir les douces heures
Et de nouveau connaître l’errance

Ces instants sont là sans aucune erreur
De ma chair et mon corps en prégnance
Tumultueux jusqu’à la lumière en danse
De souvenirs d’aïeux en courte descendance
Il y aura toujours cet air qui m’encense
Jouant fort les notes d’un si beau malheur

La nuit éveille ma vie en arborescence
Quand seule solitaire de toute présence
Je compte comme depuis l’adolescence
Les heures et les jours troublant ma confiance
Alors j’éclaircie toutes mes envies de confidence
Et je te parle à la sortie de tous ces matins gris

De l’innée de l’imprudence qui m’a trahie
De la fulgurance de ces bras qui m’ont meurtrie
De l’impossible désir de vie à prendre naissance
De l’angoisse de tout ce temps passé à contre sens
De tout ce que je suis enfouie de ne t’avoir rien dit
De l’importance pour toi d’effacer tous mes silences

Les nuits sans sommeil sont celles à t’offrir de ma vie
Dans le matin brillant des mots couchés dans l’espérance
Ce sont ces instants pour délier tous les points de l’oubli
Me libérer du passé et seule éprise de ton seul souci
T’avouer bien plus que mon amour : ma reconnaissance

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