lundi 30 avril 2007

Les Lettres De L’Absence


Tard dans la nuit je lui ai écrit le doigt pointé vers le silence traçant les plus belles arabesques de lettres que je connaisse.
Rien n’a pu arrêter les boucles de ses cheveux, les rondes de ses épaules, les majuscules de ses jambes, les voyelles de ses doigts, les consonnes de ses hanches, les syllabes de ses yeux, les accents de ses lèvres, les sibyllines de ses mains, l’espace de ses seins…les déliés de ses caresses, les ponts de sa tendresse, les pleins de ses promesses, les minuscules de ses points, le langage de sa peau, le roman de son ivresse, l’iliade de son corps, la traversée de sa présence, le parfum de sa bouche, les boucles de ses cheveux, les rondes de ses épaules, les majuscules de ses jambes, les voyelles de ses doigts, les consonnes de ses hanches, les syllabes de ses yeux, les accents de ses lèvres, les sibyllines de ses mains, l’espace de ses seins…Rien…Rien n’a pu arrêter.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laisser quelques mots ?