mercredi 18 avril 2007

Diversion pentatonique


 

Sans voix, sans main, sans moi, sans rien, sans toi
Sanguine, sensuelle, cent nouvelles, sempiternelle…sans aquarelle
Sans couleurs, sans odeur, sans murs, sans prison, sans unisson
Distordue dans la cohue, la cohorte des sons mal entendus
Comme un glaive qui trancherait dans le vide du sujet
L’assassin écrasé sous les pieds du destin
Rien que cela dans la grandeur du silence
L’aveu de la main aux cinq doigts qui s’est levée
Prisonnière sous la torture des mailles de fer
Baguée pour les allers- retours aux colombiers
Et si c’était ça mon amour la force d’aimer
Celle de se laisser porter emporter
Allongées sur la porte de la destinée
Bercées du clapotis doux et rêveur
Des vagues à enlacer

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