mercredi 1 août 2007

corps et délire

 

 

Ensorcelée de désir, la bête se fit créature se couvrant la peau de plaisir, prête à bondir et mordre à pleine dent la chair à venir. Dans ses yeux nul ne pouvait lire l’éclat amoureux, cachant ainsi le reflet de la belle qui était là face à elle auréolée de fumée caramel d’où s’échappaient les senteurs cuivrées de diablesse à dévorer…
Retrouvant ses esprits après une si longue nuit à s’assouvir, elle avait encore les traces du méfait accompli sur lesquelles d’un tour de langue elle pouvait goûter encore les fruits de son trésor...
Les photos sont ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laisser quelques mots ?