jeudi 2 août 2007

Le paragraphe manquant

 

Ce fut d’abord le cou qui fut gagné dans l’assaut, sauvagement embrassé, puis dans les traînées des lèvres brûlantes le corps entier vint s’embraser. Les mains attisèrent le désir jusqu’à ce que fusionnèrent les premiers frissons de lumière. Partout, parcourant dans tous les sens, sans aucune indécence, la bête emprise de caresses reconnaissances s’assoiffait au souffle de la belle. La belle dont la cruelle beauté s’animait de reflets ondulant le long des lignes du brasier blanc. La bête rugissait sous les gémissements de celle abandonnée au plus profond d’elle-même…tout en se sentant fondre, elle glissait de s’éteindre sous les étreintes de douceur, elle se laissa aller, pénétrée de volupté, le cœur de la douceur enfin partagée, la bête devint la belle éfusionnelle et passionnément elles s’aimèrent jusque dans la pâleur du jour naissant…

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