dimanche 5 août 2007

Petite chanson d’été brûlant


Pense à tes yeux j’me disais
Ne les use pas à tout savoir
Garde-les tous frais du matin
Tu lis tu lis et puis tu t’écris
Pour rien du blanc à peindre

Pense à ta peau j’me disais
Ne l’use pas car c’est trop tôt
Garde-la le plus loin du soleil
Tu ris tu ris et puis tu te rides
Pour rien du blanc à peindre

Pense à tes mains j’me disais
Ne les use pas à leur travail
Garde-les au fond de tes poches
Tu trimes tu trimes et tu t’escrimes
Pour rien du blanc à peindre

Pense à tes muscles j’me disais
Ne les use pas ça sert à rien
Garde-les comme ils sont toi
Tu sues tu sues et tu t’essuies
Pour rien du blanc à peindre

Pense à ta vie j’me disais
Ne l’use pas c’est trop moche
Garde-la en rêve pour toujours
Tu vis tu vis et tu t’effrites
Pour rien du blanc à peindre

Pense à ton cœur j’me disais
Ne l’use pas en phare allumé
Garde-le éteint pour la planète
Tu aimes tu aimes et puis tu meurs
Pour rien du blanc à peindre

Pense à elle j’me disais
Ne l’use pas c’est bien trop fort
Garde-la en silence c’est si beau
Tu dis tu dis et tu te redis
Pour rien du blanc à peindre

Pense à toi j’me disais
Ne t’use pas à te cacher
Regarde-toi dans tes pensées
Tu voles tu voles et tu t’envoles
Pour tout le bleu à peindre au vol

Ne pense plus j’me disais
Ne t’use pas à simplement penser
Accroche tes ailes au temps présent
Laisse-toi souffler par tous les vents
Tu ris tu ris et tu souris
Pour tout pour rien enfin tu crois

05/08(!)/07

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