Dans la galaxie, il y avait
une petite étoile chère à son coeur et qui n’aurait jamais de prix.
Lorsque pour la première fois
elle la vit, elle comprit que tous ses
mots pouvaient rester de silence, elle les savait déjà. Les sons de sa drôle de
voix n’émettrait aucune interférence.
On disait d’un regard, et
bien c’était vrai, comme deux mains qui se frôlaient et faisaient passer quelque
chose d’invisible. Invisible, indicible, même en écrivant elle s’emmêlait les
mots, la forme et le sens se superposaient, ce qui ne se voyait pas, ce qui ne
se disait pas.
Et voilà qu’elle s’allongeait
déjà dans le fil de son histoire, un peu comme si elle s’arrêtait sur toutes
les aires de repos de l’autoroute.
Le temps passait là dans son
écriture immobile et solitaire, toutes ses haltes d’existence pronominale,
chose et être, à se regarder, à se re-connaître et à se tenter de s’accorder
avec soi-même.
Elle avait mis son affreuse tête,
ses cheveux sans contrôle, elle avait mis son corps, l’apparence de son être,
le contraire du révélateur de l’encre invisible, comment dire mieux ? Elle
était à la fois celle qui n’avait jamais écrit, celle qui avait écrit, celle
qu’elle était avant et celle qu’elle était maintenant.
On disait d’un regard…on se
disait d’un regard.
Entre leurs yeux passait un
spectre bleu.
Je lis, j'aime, j'embrasse la Princesse dans son avion vers l'Écriture.
RépondreSupprimerMerci de t'arrêter dans mon espace.
SupprimerJe t'embrasse belle dame de l'Athanor.