mercredi 27 juin 2007

« Attraper le vent et courir après une ombre »



J’ai couru et je cours encore jusqu’à ce que mes jambes ne soient plus que deux pieds sortis du dehors et si le vent m’a rattrapée c’est que bien avant je l’avais dépassé parce que je cours après l’ombre du feu éteint dans la nuit.
Sous l’empire des sens interdits, je tourne en rond dans la cité des cercles alors crois-tu que je suis lorsque tu me dis que tout cela doit être fini puisque je courrai toujours dans l’espoir de me trouver face à l’ombre de moi-même, la seule qui me comprenne dans sa lumière.
Tu m’as fait mal tu sais car mon monde est imparfait et que la seule raison de le dévoiler c’est de le faire aimer, pas qu’il disparaisse englouti dans la sagesse et du corps et de l’esprit et de la vieillesse de la vie.
Ce ne sont que des mots me diras-tu mais je n’ai que ce chemin pour arriver jusqu’à toi puisqu’il y a derrière tout ce que je ne sais pas des années sans âge à courir pour que tu apparaisses dans qui tu es… belle inconnue…
Quoi d’autre m’inspireras-tu ? Que l’élan qui me porte à te contredire. Hier je voulais te dire et aujourd’hui c’est ici que je délie les ficelles qui m’entravaient l’esprit.

Simplement j’espère que tu te reconnaîtras dans mon plaisir d’attraper au vol tes mots et de courir après mes phrases.

Je crois.

Aslé

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