dimanche 17 février 2008

pour toi mon alphabet de couleur

Je t’aime à ne plus oser te l’écrire, à ne pas encore oser te le dire. Pourtant je sais que tu ne vas pas t’enfuir, que tu continueras toujours à rire, à sourire.
Je t’aime, je n’ai pas peur de te perdre, toi non jamais tu ne me blesseras, je le sais. Avec toi j’ai de l’amour en moi, des mots de velours, je me sens bien sans chercher pourquoi, je prends, je te prends dans la caresse, la tendresse de tes mots, le soleil de ta voix, ce que tu me donnes et tu me donnes beaucoup d’être là dans mon coeur, de me faire rêver de toi, de me parler, de me faire parler un peu, de me faire rire, j’avais oublié comme oublié aussi la simplicité d’aimer, de me laisser aller, d’avoir confiance.
C’est si nouveau, je ne m’attendais pas, à rien d’ailleurs que d’écrire pour noyer mon malheur. Et je souris de mes premiers mots chez toi cachée derrière une adresse posthume, je sentais déjà que tu me touchais mais je ne savais pas que c’était du bonheur, j’avais peur comme lorsque l’on ne croit plus en rien qu’en la laideur du monde humain.
Je t’aime oui, du voyage, des voyages de nos mots, mais plus aussi tu le sais, je t’aime toi dans ce que tu es, qui tu es. Ca ne s’explique pas, les mots ont leur limite souvent pour moi, et là l’amour ne s’écrit pas, il se vit et il bat quelque part en moi, en toi, en nous.
J’aime cet amour, ce lien invisible entre nous, si proches d’être aussi loin l’une de l’autre mais avec toi je tourne une page pour en ouvrir une autre, une belle à découvrir et à écrire ensemble.
Je ne sais plus où mettre ces mots, mais je ne veux pas qu’ils soient tout bas parce que tu me réconcilies avec moi et c’est important que je le dise, non pas à la terre entière (oui la terre qu’est-ce qu’elle en a à faire de moi…) mais juste à ceux qui me lisent depuis si longtemps et à qui je dois beaucoup, vraiment, d’avoir et d’être encore là.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laisser quelques mots ?