dimanche 10 février 2008

IX/III/VIII

Si tu avais été là
pour être une ombre
à te confondre
de moi
je serais restée
muette de ce monde

si tu avais pu
effacer tous les mots
pour être sans regret
que le sourire
d’un monde imparfait
j’aurais été celle que tu aimais

si tu avais su combien
pour m’entendre ici
à te parler
j’aurais été libre
du silence passé

si tu savais
Comme je n’ai plus peur
de ton absence
à n’être qu’une fille
au courage de mes fuites

moi
au bout de mes rêves
à me sauver de tout
si tu savais la parole
qui me console
de m’être tue
quand j’étais morte
perdue entre tes bras.

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