jeudi 11 octobre 2007

de la Lune au Soleil


Au bout de ce monde
Ce sont des milliers de secondes
Qui se noient dans l’onde
A l’infini des saisons
Où tout se meurt en rond
Se touchent les émotions

Seule dans ce paysage
Qu’il soit montagne ou rivage
Lumière ou bien présage
C’est le souffle du temps
Qui avance en marchant
D’un siècle et quelques ans
Des phrases sans rature
D’une beauté la nature
Et de l’absence de l’usure


Au bout de ce chemin
C’est le début et la fin
La ronde de toutes les mains
De cette unique couleur
Mélange de bonheur
Du doute et de la peur

C’est la lenteur que j’aime
Celle à lever les yeux sur ce poème
Ce ciel d’univers blême
A peindre de toute une vie
De noir en éclaircie
De chaleur à la froideur du gris
Des phrases sans rature
D’une beauté la nature
Et de présence être sûre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laisser quelques mots ?