jeudi 4 octobre 2007

je ne sais pas pourquoi


Il est des heures
où les nuits se meurent
Des sens
poussés à l’absence
Des jours sans jours
postés de l’amour
Des mots
qui se prennent au lasso
Des rêves
à la rime trêve
verdoyant de douceur
pour noyer le bonheur
Il est tout ce que tu dis
brûlante d’envie
Des errances
à travers l’imprudence
le sang coulant
sur le sable blanc
La bouche ouverte
loin de la perte
La connaissance
de l’insouciance
Les feuilles aux orties
de l’orchidée noire
au sein de croire
l’amour à tort
du verni du remord

il est moi sans toi
seule à l’effroi
de penser un instant
nous sans ce temps
Ces affres de silence
les gorges d’intolérance
la noyade présumée
de nos corps liés
et puis je ne sais plus
depuis que tu as disparu
C’est trop facile
l’âme indélébile
de croire en l’océan
triste poisson d’argent
Je vais me taire c’est ça
C’est mieux tout bas
la force des adieux
qui se lit dans les yeux

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