jeudi 18 octobre 2007

la moitié de dix-huit

 


morsures et déchirures
je panse décompense
le feu qui brûle et dure
sous l’ombre d’une danse

je décime en fée blanche
le dessein de mon ventre
mort fine en avalanche
c’est le neuf que je rentre

le tour du coup disparu
en l’horreur d’un fond déteint
les images sont cohue
je signerai à demain

la musique à la tête
je compte les bips à mort
je serai toujours prête
pour trouver tous les accords

de la nuit où est le jour ?
quand les heures s’attardent
à disparaître au retour
de cette humeur blafarde

la gare du silence
et passe l’oiseau de feu
s’il te plaît une chance
de vivre mon corps heureux

tombe la paupière
sous les poussières du rail
je vis une poudrière
et cela fera un bail

sous le pont de l’arcade
le regard en péniche
je repeins les façades
de ces usines en friche

la grue est invisible
je compte les secondes
du temps irréversible
à me défaire du monde

j’hallucine en cortège
le sourire en débauche
bouchon de cidre en liège
tout au fond de ma poche

tout tourne du mal enfuit
car je suis posée en braise
sûrement très loin d’ici
dans tes deux bras à l’aise
reposant du calme ami
dans les mots qui se taisent
au souffle de notre vie


il n’y aura pas de fin

que celle que tu veux bien

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