mercredi 24 octobre 2007

inachevé

 


La nuit je rêve, le jour aussi
Je rêve de nous, de notre vie
Sans un mot, sans un cri.
Je compense les morsures
Je cicatrise les déchirures
Et les journées basculent
Au firmament de l’attendu.

La nuit je rêve, le jour aussi
Je rêve d’étoiles et de princesses
Sans une larme, sans un chagrin.
Je compense la tristesse
Je cicatrise la jeunesse
Et les signaux s’éteignent
Dans l’absolu de mon désir.

La nuit je rêve, le jour aussi
Je rêve d’ailleurs et d’inconnu
Sans parler, sans rien dire.
Je compense la sombre image
Je cicatrise de l’éternel voyage
Et l’évasion est le spectacle
Au guichet fermé de mes pensées.

La nuit je rêve, le jour aussi
Je rêve en couleur de l’étrange
Sans peur, sans laideur.
Je compense l’affligeant
Je cicatrise d’indulgence
Et la faiblesse s’étreint
Au passage de trois fois rien.

La nuit je rêve, le jour aussi
Je rêve d’amour et d’hirondelle
Sans jamais pouvoir le dire.
Je compense les ailes de l’avenir
Je cicatrise ce qui m’a fait grandir
Et les mots deviennent les plaisirs
Qui m’ont tant fait souffrir.

L’anarchie se poste de mes deux infinis
La course aux bruits finit au ralenti
Il n’y a plus rien de tout ce que j’ai dit
Que des souvenirs qui j’espère se sont enfouis.
Je sais cette heure écrite de l’ennui
Mais demain est si loin pour en dire je ris



Alors

la nuit je rêve, le jour aussi

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