samedi 19 avril 2008

Les mots venus



laisse-moi lire
ta peau de cet autre toi
de celui qui sait
de celui qui te connaît
de celui qui t’aime
laisse-moi être
le champ de fleurs sauvages
le baume pour étreindre vos deux cœurs
et parfumer
de douceur le silence de vos baisers
laisse-moi pousser en toi
de l’homme et de la femme
les regards intérieurs
ceux qui se vident
et se remplissent l’un de l’autre
de ces flots
de cette mer
laisse-moi être
la vague
unissant la plage au rocher
la faille à l’étincelle
la flamme à cautère
l’amour aux lèvres de l’infinie chaleur
laisse-moi te dire
que je vous aime
dans le tourbillon
de vos deux corps
comme une île
laisse-moi devenir
ce qui n’existe pas encore

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