samedi 8 juillet 2006

Il y avait

 

 

Il y avait
Le feu qui s’éteignait,
Il y avait
Le temps qui s’allongeait,
Il y avait
La pluie qui s’écoutait,
Il y avait
L’amour qui s’attendait.

Il y avait un parfum.

Il y a eu
Un mot qui s’est perdu,
Il y a eu
Une ombre descendue,
Il y a eu
Une fleur défendue,
Il y a eu
Le cri du corps qui tue,
Il y a eu
L’étoile qui s’est tue.

Il y avait un parfum.

Il y aura
Le souvenir qui bat,
Il y aura
Des hauts et puis des bas,
Il y aura
L’appel qui sonnera,
Il y aura
Le vide et puis voilà :

Il y avait un parfum.

Il y avait un parfum
Dans le creux de mes mains,
Il y avait un parfum
Aux odeurs de jasmin,
Il y avait un parfum
Que je sentais si bien,
Il y avait un parfum
Celui qui est le tien,
Il y avait un parfum
La fraîcheur du matin
Il y avait un parfum
La douceur de ton sein
Il y avait un parfum
Alors je le retiens
Il y avait un parfum
Les fleurs de ton jardin.

2 commentaires:

  1. Il y avait moi et Aslemita, dans un rêve,

    Il y aura toi qui encore écrira, et moi

    Merci d'être toujours là, on se reconnaitra...ou pas.
    En tout cas merci de m'avoir fait rêver

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  2. Déjà ton nom me rappelait, mais les cahiers à spirales là je sais…

    Merci Amista de ne pas m’avoir oubliée…

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