samedi 8 juillet 2006

A la nuit noire

 

 

A la nuit noire, en fuite sans un regard.
Courir après le temps, maudire tous les instants,
Les moments tus, ensuite les mots perdus.
Ne plus toucher le sol, voler comme on décolle,
A l’étincelle, à l’ennui, sans un appel.
Partir sans revenir, crier dans l’avenir,
Au rêve bleu, qui se lie en étant deux.

Répondre en pardonnant ? souffrir en s’envolant ?
A toi perdue ? à nous deux ? aux ans reçus ?

A la nuit noire, enclose de désespoirs,
Je cours le devenir, je m’enfuis à partir,
Plus vite encore, dans l’oubli, sans un accord.
Ne pas t’entendre dire, ne pas te voir souffrir,
A mon départ, aux larmes, à tous ces soirs.
Partir sans revenir, crier au souvenir,
Au rêve bleu, qui se lie en étant deux.

Qui suis-je d’être ainsi ? Partir sans un mot dit ?
A notre amour, à nous deux, aux si beaux jours.

A la nuit noire, étourdie de mon espoir,
D’être de nouveau deux, d’avoir les jours heureux,
Je jette au feu, aux flammes, l’air nuageux.
A l’avenir, à demain, à tout te dire,
A te parler, à t’aimer, à t’écouter.

Au rêve bleu, qui nous lie toutes les deux,
Au rêve bleu, qui se lie en étant deux.

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