dimanche 22 juillet 2007

En vers et contre-Aslé

 

Prise dans l’impitoyable cavalcade
Sous l’assaut des replis ennemis
Je songe au passage de la Tamise
De ce mâle étendard viking
Que je parcours d’une folle histoire
Dans laquelle aux crises de l’espoir
J’allume l’œil rougi de l’incendie
Qui m’emportera jusqu’à nulle part
Alors j’irai poussières de cendre
Me déposer enfin du soulagement

Comme le retour de gloire victorieuse
Du fin fond des trésors de l’arme déployée
Les cris se feront résonner de l’épique liberté
A cette époque je serais de moi la reine
Et je me fuirais en traînes de fumée
Toujours les flammes pour me servir
Je brûlerais de tous mes écrits passés
Alors j’irai poussières de cendre
Me déposer enfin du soulagement

Mais le récit à l’avenir en fut bien autrement
De l’élixir puissant de ses souvenirs tirés
Aslé en elle garda cette précieuse volonté
Au plus fort de l’hiver les passages de l’été
Les temps du signe s’inscrivaient dans l’éternité
Et les automnes se perdirent dans les auras glacées

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